-
- .
-
-
GUERRE DE 1939-1945
L’invasion de notre département eut lieu dès le 15 juin 1940 après midi.
Les forces allemandes étaient d’environ: - 50 000 hommes pour le “Panzergruppe Guderian” (nord de la ligne Dole Pontarlier) - 10 000 hommes pour le “Panzergruppe Kleist” (sud de la ligne Dole Pontarlier)
L’INVASION DANS LE DOUBS
Du coté français environ 70 000 hommes.
Forces en présence
LES COMBATS
Il est à relever que les combats se prolongèrent au-delà de la signature de l’armistice (22 juin).
Tout cela fut toutefois très rapide puisque le 25 juin les envahisseurs occupent entièrement la Franche Comté.
Il y réussirent en empruntant l’axe Gray, Besançon, Pontarlier c’est à dire le même que celui utilisé par l’armée prussienne de Von Manteuffel lorsqu’il encercla la malheureuse armée de Bourbaki en 1871.
Les pertes humaines s’élevèrent à 100 tués côté allemand et côté français 300 militaires et 90 civils tués et plus de 30 000 prisonniers. Il y eut 30 000 prisonniers.
LE SOUVENIR FRANCAIS du DOUBS
EN COURS DE CONSTRUCTION
La conquête de la Franche Comté présentait au point de vue tactique, une importance considérable car elle permettait de renouveler la manœuvre d'encerclement qui avait permis au Allemands de prendre à Dunkerque beaucoup de soldats alliés. Pour les Allemands le fait de prendre les territoires situés entre le plateau de Langres et la frontière suisse permettait d'isoler du reste de la France les armées du Nord Est occupant le triangle Metz, Strasbourg, Belfort. Pour exécuter la manœuvre les Allemands, arrivés en Haute Marne, se sont divisés en 2 groupes. La première colonne se dirigea sur Gray, franchit la Saône et se répandit en direction du Haut Doubs. Simultanément elle se dirigea vers le Jura et la région de Belfort. Certains éléments se dirigèrent sur Dôle puis sur Lons le Saunier. D'autres marchèrent sur Besançon. De là elle purent se diriger en direction de la route de: - Quingey qu'elles atteignirent par Avanne et Byans. En effet excepté le pont d'Avanne tous ceux de Besançon avaient sauté. Par cette route elles prirent depuis Mouchard la direction d'Arbois, Poligny et Lons Le Saunier tandis que d'autres s'acheminaient par Salins sur Champagnole et Morez mais surtout sur Levier et Pontarlier. C'est en partant de la région de Levier et Pontarlier que fut effectué l'occupation des plateaux de Vercel Pierrefontaine et de Maiche en collaboration avec d'autres éléments qui arrivaient d'Ornans et d'Aïssey. - Ornans par Avanne, Arguel et Epeugney. - Bouclans, Aïssey, Sancey par Arguel, Fontain et le Trou aux Loups. - Baume les Dames, Clerval qui se sépara en un groupe sur Pont de Roide et l'autre sur l'Isle sur le Doubs puis soit depuis là sur Montbéliard vers Belfort soit la route d'Héricourt. La deuxième colonne venant de Haute Marne s'orienta vers Vesoul, Lure, Luxeuil pour remonter en direction d'Epinal et donc des Vosges. Toute cette progression fut rapide puisque toute la Franche Comté en moins d'une semaine fut envahie.
BESANCON Le dimanche 16 juin vers 7 heures du matin les bisontins entendirent le canon tonner en direction de Gray. Vers midi les premiers obus tombèrent sur la ville. Au même instant des avions mitraillèrent la voie ferrée et les militaires qui se trouvaient sur la route de Dôle.les derniers militaires restant firent sauter les pont de la République, de Canot et de Battant et de Velotte. Dans la journée ce fut également le cas de la passerelle des Prés de Vaux, vers 17 heures le pont de Bregille et les ponts de chemin de fer. On mit le feu aux dépôts d'essence des Prés de Vaux. Les Allemands contournèrent Besançon par Avanne et évitèrent le plus possible le "Trou aux loups" car à cet endroit les combat furent très violents. PONTARLIER A l'arrivée des troupes en Haute Saône, les aviateurs occupant le camp de Pontarlier firent sauter, le dimanche 16 juin au matin, les réservoirs d'essence les dépôts de munition et incendièrent les hangars. Ce n'est que le lendemain matin, soit le lundi 17 que les premiers éléments motorisés allemands se présentèrent. 3 tanks arrivèrent ainsi au pied du Larmont. Ils furent repérés par nos soldats restés au fort qui ouvrirent alors le feu sur eux. Les tanks durent faire demi tour. Vers 10 heures du matin 3 tanks traversèrent la ville et se dirigèrent en direction de Morteau. Ils furent bloqués à Remonot et de ce fait ce n'est que le dimanche 23 que Morteau fut pris par des troupes venant de Valdahon. Le reste des troupes allemandes entrèrent à Pontarlier que le lundi 17 en fin de matinée. Quelques combats eurent lieu et ils ont eu 1 tué et plusieurs blessés. Précédemment ils n'avaient rencontré qu'une faible résistance notamment à Houtaud où un capitaine et 2 soldats français furent tués. On se battit également aux environ des Granges-Narboz et Sainte Colombe. Le fort du Larmont subit une attaque à partir de 3 heures de l'après midi. L'ouvrage se rendit vers 20 heures par manque d'armes et de munitions. Par contre le fort de Joux résista encore pendant 8 jours et nos soldats ne se rendirent que le lundi 24 à 17 heures. C'est seulement le vendredi 28 que toute la région de Rochejean, Les Longevilles, le Touillon, les Hopitaux, Métabief fut occupée par des détachements motorisés.
ORNANS Tout au long du dimanche 16 juin de nombreuses personnes fuyant l'arrivée des Allemands traversèrent la ville. Ce n'est que le lundi matin vers 11 heures 30 qu'on commença à apprendre que les Allemands étaient à Scey en Varais. Des soldats du 10ème génie de Besançon commencèrent à prendre leur disposition de combat. Après s'être installé à l'entrée d'Ornans, le principal point fut le pont central et ses environs. Les premier soldats motorisés allemands arrivèrent à midi 30. 2 furent abattus. Les combats continuèrent et à 14H30 un tank parvenait à atteindre la mairie. Les combats continuèrent jusqu'à
Présentation Présentation Monuments aux morts Monuments aux morts Ressources Ressources Adhésions Adhésions Nous joindre Nous joindre Liens Liens Livres Livres Commémorations Commémorations Organisation Organisation Missions Missions Accueil Accueil Cimetières Cimetières Les guerres Les guerres