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GUERRE DE 1939-1945
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LA RESISTANCE
Times New Roman
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La définition officielle du résistant par le Secrétariat aux Anciens combattants et
Victimes de guerre indique que
Les services rendus dans la résistance doivent avoir duré au moins trois mois avant le
6 juin 1944 et avoir été homologués ou prouvés par deux témoignages circonstanciés sur
l’honneur la réalité ainsi que la durée de l’activité accomplie émanant de personnes
notoirement connues dans la résistance.
Définition
Selon Monsieur François Marcot (Université de Besançon) c’est une action volontaire et illégale visant
à nuire à l'occupant ou à ceux qui sont à son service. Il ne s'agit donc pas d'un souhait. On résiste par
des actes. Ceci signifie qu'il y a un risque pour sa vie et celles de ses proches.
Le réfractaire qui se cache pour ne pas partir en Allemagne, ou un Juif qui se cache pour ne pas être
déporté n'est pas un "résistant" mais ils le deviennent s'ils participent en rejoignant un maquis combattant
ou en luttant contre l'occupant ou Vichy.
NOTRE REGION
Le nombre de résistants
Robert Dutriez "La seconde guerre mondiale en Franche Comté" a recensé le nombre de résistants
suivant pour les 4 départements (Doubs, Jura, Haute Saone et Territoire de Belfort): :
janvier 43 : 599
mi 43 : 1738
janvier 1944: 2089
juin 1944 : 4127
juillet 1944 : 7070
Selon le Colonel Robert DUTRIEZ (La seconde guerre mondiale en Franche Comté),
- début septembre 1944, il y avait 6500 combattants dans le Jura, 7500 dans le Doubs et
le Jura Nord, 4100 en Haute-Saône et 600 dans le Territoire de Belfort soit au total
18700 personnes.
Les pertes amies ont été selon le Colonel Dutriez de:
- 474 résistants tués au combat (Doubs 210, Jura 126, Haute-Saône 101 et Territoire de
Belfort 37).
- 1018 furent fusillés dont un tiers seulement de ceux-ci étaient d’appartenance FFI.
Ces 1018 personnes viennent du Doubs 310, du Jura 314, de la Haute-Saône 309 et du
Territoire de Belfort 85.
- 3581 personnes furent déportées à savoir Doubs 1023 (387 non rentrés), Jura 1231
(671 non rentrés), Haute-Saône 890 (448 non rentrés) et Territoire de Belfort 437. Parmi ces
personnes si l’on se base sur les chiffres du Jura les déportés pour fait de résistance représentent
54% du total.
Une autre source de renseignements “Pages de la résistance comtoise des FFI du Doubs et du Jura
Nord” donne les chiffres ci dessous:
DES CHEFS FFI MORTS AU CHAMP D’HONNEUR
- Abbé BOURGEOIS mort en déportation le 3 avril 1944
- Jean CORNET: Chef de bataillon tué au Pont de Cramary le 8 septembre 1944
- Paul GRENIER Chef de bataillon tué en service commandé le 4 mai 1945
- Commandant JOLY “Valentin” mort le 8 juillet 1944
- Père SCHWANDER Mort étouffé dans le wagon qui l’emmenait en déportation le 17 septembre 1943
Quelques représailles allemandes (liste non exhaustive).
Suite à l’accrochage d’un convoi allemand à Sechin le 27 août 44 les allemands incendient le village.
Le 26 et 27 août une partie de la population d’Ornans est prise en otage en représailles à une embuscade.
Le 31 août un détachement allemand est attaqué vers Amagney. Les Allemands incendient le hameau
des Longeaux.
Des crimes de guerre: Voir le site: crimes
- Valdahon, le 27 août eut lieu un massacre pour une raison inconnue: 8 personnes dont 3 femmes et 2 FFI;